De quoi Blair est-il le nom ?
D’un groupe de quatre gens, qui jouent des trucs compliqués, anarchiques et mélodieux, comme une joyeuse dictature ratée. En français plutôt, un peu pop, un peu chanson, voire un peu prog. Sur des thèmes qui vont de l’immobilier à l’auto-apitoiement, en passant par la choucroute et la collaboration comme allégorie de l’âge adulte. En fil rouge, le sentiment commun et radical de l’inadaptation. Et un programme : le centrisme intégral.
Un groupe dans lequel il y a :
Blair proprement dit (guitare, piano, voix, dépression),
Jean-François Domingues (guitare, basse, voix, ordre),
Etienne Gaillochet (batterie, voix, progrès)
et Emmanuel Reveneau (basse, guitare, voix, libertarianisme).
Au compteur, un vieil album en passe de ressortir (Les Choses ne sont pas bien, avec le tube galactique Pomme de Terre), un album plus récent (La Pantomime des Bouffons, avec pas de tube du tout), et un album qui sort le 21 novembre 2019 (Contes centristes de l’éternel déclin, avec que des tubes).
Au programme, un spectacle qui se structure, après une résidence à La Grange Aux Loups.
Et beaucoup de phrases sans verbe dans la principale, aussi. Symbole de l’absence d’un Dieu agissant. Mais on n’a pas de preuves.
On a fait une photo Boys Band avec des coquelicots et une Carlsberg.
Bisous.